Foire aux questions

Bonjour à tous!
Ces temps ci, je n’ai pas pu répondre à tous vos mails, ni même vos commentaires, faute de temps. Et ça me chagrine de voir des mails pleurer en attente d’une réponse. Puis je me suis rendue compte que beaucoup de questions étaient récurrentes, et que toutes les blogueuses ou presque avaient eu l’intelligence de créer une FAQ (foire aux questions) pour répondre sans avoir à se répéter.
Voici donc quelques réponses:

 

+ Pourquoi « Diglee »?

Ce surnom, c’est mon beau père qui me l’a trouvé, quand j’avais 12/13 ans. Un soir, au lieu de m’appeler « Mau » (pour Maureen), il m’a appelé « Digliani »… petit jeu de mots avec Modigliani, le célèbre peintre de Montparnasse.  Il a finalement raccourci en « Digli ». Moi, j’ai adoré l’artiste, donc c’est tout naturellement que je lui ai dit qu’un jour, si j’avais besoin d’un pseudo, je prendrais Digli. J’ai juste glissé le « ee » de mon prénom Maureen, pour garder un côté british, et c’était parti !
ndlr: Parce que oui, mon Papa étant né en Angleterre, et mon grand père paternel prononçant mon prénom « Mauween », je peux dire que j’ai du sang anglais, quelque part dans les tréfonds de mes veines.

+Quel a été ton parcours ?+

J’ai passé un Bac littéraire à 17 ans (options anglais et arts plastiques), que j’ai obtenu avec mention. J’ai été admise à l’école Emile Cohl, et j’ai obtenu mon diplôme en 2009.
J’ai ouvert mon blog en 2007, en parallèle du diplôme et de l’école en général, pour construire un petit « cocon » d’humour et de légèreté, un endroit qui me ressemblait et m’épanouissait plus que les boulots que nous demandait l’école (trop sombres et académiques pour moi). J’ai été repérée par Fleurus au bout de quelques mois, puis Nathan, pour qui j’ai travaillé pour la toute première fois pendant mon année de diplôme. J’ai posté un temps sur le site Mademoizelle (une chronique toutes les semaines), puis de fil en aiguille le blog a trouvé sa place et ses lecteurs, et m’a apporté assez de travail pour en vivre confortablement.  En 2009 j’ai pris mon numéro SIRET, et hop, c’était parti pour le free-lance.
Je l’ai adapté en papier chez Marabout (Hachette) en 2010, et depuis je travaille non stop pour différents clients, en BD, web, édition et publicité.

 

+ Quelle est ta technique de travail?+

 Je travaille sur Photoshop, sur une Cintiq et parfois sur l’ipad pro. Je fais aussi du dessin à l’encre, notamment pour mes Inktober et mon projet de recueil illustré sur les poétesses (en savoir plus ici!).

+ Est-ce que tu vis de ton blog? +

Non: mon blog me rapportait un complément de revenu chaque mois dans les années 2010, mais qui n’était pas régulier. Disons que cela apporte un petit bonus qui n’est pas négligeable quand on est en free-lance, mais ce n’est pas mon métier, et encore moins mon unique passe temps. Mon travail principal, ce sont mes illustrations pour des clients: des couvertures de romans, des articles illustrés, de la B.D, de la pub, du web… il y a de quoi faire, la gamme est large! Le blog reste un moment de détente et de partage avec mes lecteurs, déconnecté de mes commandes pros.

+J’aime bien dessiner: est-ce qu’Emile Cohl est une bonne école, et est ce que c’est dur d’y rentrer?+

Oui, Emile Cohl est une très bonne école, juste derrière les Gobelins (Paris). Elle est à Lyon, et on y rentre sur dossier. C’est un enseignement basé sur le dessin d’observation: le dossier doit être principalement composé de natures mortes: donc je conseille vivement de prendre des cours du soir avant, pour se familiariser avec le nu, les différents matériaux comme les encres, fusains, acryliques, aquarelle , le croquis rapide, etc… J’ai pris des cours du soir pendant un an avant de me présenter.

L’école est essentiellement basée sur l’apprentissage technique du dessin: pas sur l’art.
Il faut bien différencier les deux: à Emile Cohl, on forme de futurs illustrateurs. Une mentalité à l’opposé des Beaux Arts, par exemple, qui forme des artistes.

+ Dis tu viens dédicacer dans ma ville s’il te plaît?+

Ça n’est n’est pas vraiment moi qui décide de mes dates de dédicace: souvent je suis invitée directement par une librairie (par le biais de ma maison d’édition ou attachée de presse), et j’y réponds favorablement ou non, selon mon emploi du temps.
Donc l’idéal si tu veux me rencontrer, c’est de demander directement à la librairie de ton quartier si elle souhaite me recevoir en dédicace!